26 octobre 2020,
Lancement du chantier de la maison de Nicodème,
37-43 bis rue Gaston Turpin, 44000 Nantes

Chers amis,

Depuis lundi 26 octobre, le chantier de la Maison de Nicodème est lancé : le rêve devient réalité !

Mais les murs ne sortent pas tout seuls de terre et permettez-moi de partager un certain nombre de ces pierres invisibles qui font partie de nos fondations depuis la genèse du projet, il y a 7 ans.

Une équipe, aux talents divers, a honoré son intuition et osé rêver un modèle différent au service des personnes en fin de vie.

Un certain nombre de personnes nous ont écoutés et conseillés avec une immense bienveillance. Elles nous ont accordé leur confiance et leur soutien.

Je veux parler de :

  • Jacques Ricot, philosophe spécialiste des soins palliatifs, qui a entendu les premiers balbutiements du projet et nous a chaleureusement encouragés avec toute sa sagesse,
  • Monseigneur Jean-Paul James qui nous a permis de nous projeter en ce lieu et de créer cette maison au cœur de la ville, près de la gare,
  • Monseigneur Benoit Bertrand,
  • Pierre Hardy,
  • L’équipe du Docteur Alain Hirschauer à Malestroit,
  • L’équipe de la Maison Rive-Neuve, en Suisse,
  • L’équipe de la Maison Notre Dame du lac, à Rueil Malmaison,
  • L’équipe de la Maison médicale Jeanne Garnier à Paris,
  • Chrystel de Tinguy pour son expérience dans le bénévolat en soins palliatifs et son aide pour la formation des futurs bénévoles,
  • Docteur Claire Fourcade, présidente de la Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs,
  • Professeur Mario Campone, directeur de l’Institut de Cancérologie de l’Ouest qui nous a confortés dans la pertinence de ce projet original pour notre région,
  • Tanguy Châtel, sociologue, spécialisé dans la recherche sur les soins palliatifs et l’accompagnement,
  • Claire Oppert, violoncelliste musicothérapeute
  • Toutes les équipes médicales rencontrées, en France et en Europe, qui nous ont encouragés, nous ont partagé leurs connaissances et la passion de leur métier avec beaucoup de générosité. Nous avons eu l’impression d’être comme des enfants sur les épaules de géants pour décrocher la lune, émerveillés par les trésors d’humanité et d’inventivité déployés pour prendre soin des personnes,
  • Laetitia Dosne, présidente du Fonds Pour les Soins Palliatifs qui a relu notre dossier avec toute son expérience,
  • Philippe Caillon, président et Rodolphe Mocquet, directeur général, de COMPAS,
  • L’ARS des Pays de la Loire et ses directeurs depuis 2013, Marie-Sophie Desaulle,  Cécile Courrèges et Jean-Jacques Coiplet, son directeur adjoint, le Docteur Christophe Duvaux,
  • L’ancienne déléguée territoriale 44, Marie-Hélène Neyrolle, Vincent Michelet et le Docteur Marie-Odile Le Reste, qui nous ont dit, dès le début, « soyez innovants, créatifs et on vous soutiendra, trouvez un partenaire » qui pourra porter l’agrément.

Le groupe Hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve, rencontré en 2014, a cru en ce projet un peu fou. Nous nous sommes rejoints sur une vision partagée du « prendre soin » et de l’accompagnement des personnes en fin de vie, avec professionnalisme, mais également avec tendresse et cordialité comme le dit si bien Sœur Marie-José, présidente d’HSTV.

HSTV a mis ses compétences au service de ce projet : ses directeurs généraux successifs Alain Tanguy, Pierre Pinzelli puis, aujourd’hui, Mathias Maurice ; Rémi Loquet puis Edward de Goursac et Karine Morand, avec Christelle Labbé et le Docteur Michèle Drieux ont été avec nous les chevilles ouvrières du dossier de demande d’autorisation auprès de l’ARS.

Des livres nous ont inspirés et parmi eux certains dont les auteurs nous ont fait l’amitié de venir à Nantes en octobre 2019 à la journée « Les soins palliatifs, un autre regard » que nous avons co-organisée :

  • « Les patients au cœur » du Docteur Claire Fourcade, présidente de la SFAP, sur la vie de son service à Narbonne,
  • « Vivants jusqu’à la mort : accompagner la souffrance spirituelle en fin de vie » de Tanguy Châtel qui évoque si bien les enjeux des soins palliatifs pour notre époque,
  • « Le pansement Schubert » de Claire Oppert ou comment mettre la musique au service du soin,
  • Et le très beau livre de Véronique Comolet, « Toute fin est une histoire », sur la place des bénévoles en soins palliatifs.

Tous n’ont pas été nommés et qu’ils m’en excusent, mais vous l’aurez compris ces 7 années de maturation ont été d’une richesse incroyable par toutes les rencontres de qualité et les amitiés nouées.

Une maison ne pourrait voir le jour sans un architecte et je souhaite remercier, Benoît Chailleux et son équipe ainsi que Carole Pohu, notre assistante Maître d’ouvrage, pour leur patient travail de co-construction de la maison, pièce par pièce, avec le triple regard porté sur les patients, leurs proches et les soignants, pour que chaque espace garde l’esprit d’une maison.

Je souhaite, également, nommer Bouygues Bâtiment Grand-Ouest, en charge de la construction de la maison.

Je n’oublie pas les juristes qui ont permis de poser des fondations juridiques solides et plus particulièrement Maître Vincent Poiraud, Maître Nathalie Guyon Fourage, Maître Florent Lucas, Jérôme des Lauriers.
Une telle maison a un coût.

Certains nous ont, tout de suite, fait confiance et n’ont pas hésité à apporter leur contribution financière : C’est grâce à eux que nous en sommes là aujourd’hui :

Le Fonds des Bois, l’association Altadir, la Fondation Mireille et Pierre Landrieu, la Fondation Lazare, mais également de généreux donateurs particuliers.

Je tiens, aussi, à saluer les banques partenaires qui ont accepté de nous prêter une partie du financement de la construction ainsi que le Fonds de Dotation Transatlantique qui soutient le projet depuis le début ainsi que Hugues de Neuville pour le mécénat de compétences du cabinet HLP.

Vous l’aurez compris, cette maison n’est pas bâtie sur le sable (même si la nappe phréatique nous a joué quelques tours) mais sur la réunion de talents variés qui ont su faire jouer l’intelligence collective.

Notre raison d’être, c’est de créer et de faire vivre cette maison au cœur de la ville en partenariat avec les acteurs du territoire, au service de tous, avec une attention toute particulière aux plus vulnérables et ce avec compétence, cœur et humilité.

On dit que l’on a deux vies et que la deuxième commence lorsqu’on réalise qu’on n’en a qu’une !

C’est l’essentiel de ce que l’accompagnement des personnes en fin de vie nous enseigne et cela vaut manifestement le coup de s’engager ensemble pour « ajouter de la vie aux jours quand on ne peut plus ajouter de jours à la vie » *

Dr Stéphane Gallet
Président

* Professeur Jean Bernard

Maison de Nicodème 
19 rue Guibal
44000 NANTES
www.maisondenicodeme.fr

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